écol'lieu

Contexte

Les agriculteurs font face à une double crise : écologique et économique. Conscients des effets du changement climatique (sécheresse, manque d’eau, volatilité des prix, perte de biodiversité), ils expriment le besoin d’adapter leurs pratiques, mais manquent souvent de temps, de formation, de moyens financiers et de lieux d’échanges pour le faire. Les lycées agricoles, dotés d’une mission de formation et d’expérimentation, représentent un maillage territorial stratégique pour accueillir ces démarches de transition. L’ambition du projet Écolieux est d’en faire des pôles de référence agroécologique ouverts aux professionnels du territoire.

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Problème

Les entretiens menés avec des éleveurs, des techniciens et des structures d’accompagnement (Fermes de Figeac, GDS, étudiants et ingénieurs agronomes) ont révélé plusieurs freins récurrents : • Isolement et manque de temps : de nombreux agriculteurs travaillent seuls et n’ont ni le temps ni les ressources pour expérimenter de nouvelles pratiques. • Prise de risque financière : la transition vers des modèles plus durables nécessite des investissements sans garantie de rendement à court terme. • Manque de reconnaissance et de relais techniques : les conseils disponibles sont souvent orientés par des intérêts commerciaux ou dispersés entre institutions. • Faible capitalisation des savoirs locaux : les expérimentations réussies (méthanisation, agroforesterie, semis direct, gestion de l’eau, etc.) restent trop souvent isolées et peu diffusées.

Conséquence : les pratiques évoluent lentement, les jeunes s’installent difficilement, et les territoires perdent en attractivité agricole.

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Solution

L’Écolieu est un espace ancré dans chaque lycée agricole, dédié à la transition agroécologique et à l’innovation collective. Il se compose de trois volets complémentaires : 1. Un lieu physique d’échange et d’expérimentation • Rencontres entre agriculteurs, étudiants, chercheurs et techniciens. • Essais de nouvelles pratiques (semis, cultures résilientes, adaptation à la sécheresse, etc.). • Partage d’expériences et démonstrations sur le terrain. 2. Un dispositif d’animation territoriale • Groupes de pairs, formations courtes, suivi collectif par des conseillers. • Valorisation des initiatives locales (GI2E, coopératives, programmes LIFE, etc.). 3. Une plateforme numérique associée • Ressources vulgarisées et contextualisées au territoire (fiches techniques, témoignages, vidéos courtes). • Espace de discussion thématique (groupes WhatsApp, forums animés par des techniciens). • Connexion directe avec des dispositifs de financement ou d’accompagnement.

Les bénéficiaires sont les agriculteurs en activité, les jeunes en formation agricole et les structures d’appui locales.

Fin de l’investigation

A l’issue de la phase d’investigation, un rapprochement a été opéré avec une autre investigation, Open Agri, qui visait les conseillers agricoles, partie prenante qui paraissait plus pertinente.