Permis2visites

Contexte

Les personnes en détention peuvent recevoir de la visite de leurs proches via les parloirs. Dans ce cadre, les proches doivent demander un permis de visite, prendre rendez-vous auprès de l’établissement et se présenter sur le créneau prévu avec une pièce d’identité pour assurer le contrôle. Chaque jour, les agents en charge des relations extérieurs reçoivent la liste des personnes qui vont recevoir des visites et l’identité des visiteurs. Ils doivent alors récupérer dans les dossiers (papiers) les différents permis de visite pour les utiliser lors des contrôles d’identité.

Problème

L’activité de recherche et de rangement des permis de visite est chronophage (plus d’1h30 par jour dans un établissement de 1000 détenus avec 30 parloirs). En situation de sous effectif, le temps passé à préparer et réaliser les contrôles met une forte pression sur l’équipe pour assurer les contrôles dans de bonnes conditions. Une absence de contrôle pourrait occasionner des situations d’usurpation d’identité (un visiteur non autorisé se fait passer pour un proche détenant un permis de visite), avec un impact sur la sécurité des personnes ou le bon déroulement des affaires en cours de traitement par la justice. L’investigation devra permettre d’évaluer l’ampleur du problème (limité à quelques établissements ou partagé largement) et d’identifier les leviers permettant d’améliorer l’efficience de la phase de contrôle des permis de visite.

Apprentissages

Beaucoup de temps perdus pour la gestion des permis de visite (estimation : 40 000 heures chaque année, équivalent d’1M€) Accueil parloir qui peut manquer de fluidité avec les permis de visite cartonnés L’introduction de la liste parloir Genesis crée de la redondance avec les informations sur les permis de visite (il ne manque que la photo) Un risque de sécurité qui semble limité

Solution

P2V Mobilités propose aux agents parloirs de réaliser l’appel des familles et de contrôler les permis de visite depuis une interface mobile (type tablette). Bénéfices :

• Suppression des activités de recherche et rangement des permis de visite (gain de temps)
• Un accueil des familles plus fluide (moins de manipulation de documents)

Un projet d’expérimentation, piloté par ANJE (Ministère de la Justice), est en phase d’étude.