Trait de côte

Contexte

Le recul du trait de côte, dû au phénomène naturel d’érosion côtière et exacerbé par le changement climatique ( notamment la montée des eaux), concerne près de 20% des côtes françaises aujourd’hui (hors Guyane). D’ici 2100, 450 000 logements et 55 000 locaux d’activité pourraient être affectés selon une étude datant de 2024 du Cerema (Source ici).

La loi Climat & Résilience de 2021 a consacré l’existence de la Stratégie Nationale de Gestion Intégrée du Trait de Côte (SNGITC) et a mis des outils juridiques et financiers à disposition des collectivités. Pré-requis pour en bénéficier, s’inscrire en tant que commune littorale prioritaire à un Décret Liste. A ce jour, 317 communes littorales sont inscrites à ce décret.

Problème

Les collectivités éprouvent des difficultés à progresser dans les différentes étapes du décret liste (de la production des cartes 30 & 100 ans, leur intégration dans les documents d’urbanisme à la mise en œuvre d’un plan d’actions) et plus globalement des difficultés à progresser dans leurs projets d’adaptation au recul du trait de côte.

Cela peut provenir d’un manque d’information sur la réglementation ou sur les aides financières mobilisables, d’un manque d’ingénierie en interne ou bien de problèmes d’acceptabilité liés au recul du trait de côte et ses conséquences. Pourtant les aides existent et une ingénierie publique peut être mobilisée. Et les portails en ligne hébergeant contenus et outils ne manquent pas ; simplement l’accès à l’information est difficile car noyée et les collectivités sont perdues, manquent de conseils.

Solution

2 enjeux émergent et doivent être abordés à travers la solution.

1. Faire émerger la thématique du recul du trait de côte
2. Accélérer ce qu’on appelle “le pipeline” du Décret Liste (i.e. le franchissement des différentes étapes par les collectivités)

Solution à définir.

Stratégie

A définir