Zones irriguées et irrigables (Hydr'eau)

Le contexte

• 43% de l’eau prélevée des milieux naturels est consommée par l’agriculture via l’irrigation. 
• Le volume d’eau disponible se réduit alors qu’il y a un besoin croissant de production agricole. 

• Cela soulève des questions cruciales telles que : 

  • La définition de priorités en matière de gestion de la ressource
  • La souveraineté alimentaire, la rationalisation de la gestion des cultures, l’adaptation des pratiques agricoles
  • La préservation des zones irriguées et irrigables de l’artificialisation
  • L’application et suivi des règlementations en lien avec la protection de ces zones 

Le problème

• Les organismes de gestion (DRAAF, DDT, ASAs, chambres d’agriculture, organisations professionnelles, etc.) manquent de données fiables et précises pour anticiper les besoins à prévoir, faire des analyses et des recommandations afin d’appuyer des politiques agricoles au niveau régional et national. 
• Les agriculteurs et les élus manquent des données pour appliquer et faire appliquer les réglementations liées à la consommation de l’eau pour l’irrigation (ex.: zéro artificialisation des zones irriguées).

L’investigation

Le sujet de l’investigation est vaste et pourrait rapidement devenir trop complexe et ample pour le cadre d’une startup d’état. Il est donc important de cerner le cadre où nous pourrions avoir un réel impact au travers d’une solution numérique.

Nous travaillons donc en mode entonnoir : 

1. en écoutant les parties prenantes au niveau régional et national (DDTs, DRAAFs, gestionnaires (ASAs), Chambres de l’agriculture, Ministère de la Transition Écologique, Ministère de l’Agriculture, élus, agriculteurs, etc., pour cerner le problème au travers de différents angles. 

2. en dégageant des grandes tendances, par exemple : 

   • le manque de données permettant l’anticipation de la ressource en eau et par conséquent la simulation des besoins à venir 
   • la question des types de culture et leur impact sur la consommation d’eau,
   • Les sujets de  stockage d’eau pour une utilisation en aval, et leurs impacts sur l’écosystème.
3. Et finalement en refermant l’entonnoir pour définir sur quel problème plus spécifique nous nous pencherons et avec quelle potentielle solution

À ce stade la solution pressentie par l’intrapreneure (création d’une cartographie des zones irriguées et irrigables) trouve de l’écho chez les personnes interviewées. Par exemple, le Syndicat Mixte d’Aménagement de la Vallée de la Durance essaie à son échelle de créer une modélisation pour la gestion actuelle et prévisionnelle de l’eau de la Durance affectée à l’irrigation avec l’aide d’imagerie satellitaire notamment, mais préférerait s’intégrer dans une initiative plus globale.