Bambin

Contexte

L’exposition à un niveau sonore trop élevé est un enjeu sanitaire majeur (effets sur l’audition, le comportement, et le sommeil). Si des mesures de bruit sont effectuées par des bureaux d’étude pour le compte d’acteurs publics, elles sont souvent traitées de manière relativement cloisonnée, par projet, et sont difficilement repartageables (pour des raisons techniques et organisationnelles).

Pistes de problème

En tant que technicien de collectivité, sans la centralisation des mesures, je ne peux pas assurer un diagnostic efficace (sans doublons) et efficient (sur les zones les plus critiques) de mon territoire. Pire, la hiérarchisation des actions à mener et leurs évaluations à posteriori deviennent complexes. En tant qu’élu, sans soutien pédagogique, je peine à m’approprier les diagnostics, dont les résultats sont parfois contradictoires avec les plaintes formulées par les habitants.

Solution pressentie

Bien qu’une phase d’investigation soit nécessaire à l’élaboration d’une solution viable et efficace, un premier travail a été réalisé avec Bordeaux Métropole, qui souhaite disposer à court terme d’un moyen de regrouper et visualiser les résultats des mesures commandées par ses services. En partenariat avec le Cerema, un test a été effectué lors du DataChallenge du Green Data for Health : la création d’un outil numérique visant à répondre aux besoin de standardisation, d’historisation et de mise à disposition.

Stratégie

La phase d’investigation est menée auprès d’un panel de Métropoles, de gestionnaires, de porteur de politiques publiques, d’associations, d’agences ou organismes de recherche et de producteurs de données. Elle vise à recenser les besoins, mais aussi les outils existants.

Piste d’impacts recherchés

Une amélioration de la situation sonore pourrait se traduire par une baisse du nombre de plaintes, des rejets de permis de construire le long d’infrastructures bruyantes, des baisses de vitesses de circulation ou des constructions de système de réduction du bruit à la source.