ProtĂšge-Toit đĄ (violences conjugales)
Améliorer la prise en charge d'urgence pour les victimes de violences conjugales
Améliorer la prise en charge d'urgence pour les victimes de violences conjugales
Cette investigation fait partie du programme investigation territoires beta.gouv.fr à destination des collectivités territoriales.
Le partenaire de ce programme est le dĂ©partement des CĂŽtes dâArmor.
3 projets sont en investigation depuis le 13 janvier 2020 et jusquâau 7 avril 2020 (date Ă redĂ©finir suite aux contraintes sanitaires) : lien drive promotion.
6 travailleuses sociales du département à la MDD de Dinan :
Chaque année en France, une femme sur dix entre 20 et 59 ans est victime de la violence de son partenaire, soit environ 220 000 femmes. En 2018, 121 en sont mortes ; 149 en 2019. En somme, En 2019 une femme meurt tous les 2 jours en France, sous les coups de son conjoint.
Une violence qui nâest pas lâapanage dâun milieu, dâune classe sociale, dâun certain type de personnalité⊠Mais plutĂŽt une violence ordinaire qui touche des femmes et des hommes ordinaires.
Selon le site égalité hommes-femmes, un tiers des femmes subiront des violences physiques ou sexuelles au moins une fois dans leur vie. En France, la prise en charge des victimes de violences a souvent lieu aprÚs les faits.
En Bretagne : Les violences conjugales reprĂ©sentent 23.1% des faits de violences constatĂ©s par les services dâenquĂȘte en 2018, soit 6 639 faits, dans le ressort de la Cour dâappel de Rennes, soit une augmentation de 2% entre 2017 et 2018.
SpĂ©cifiquement, dans les cĂŽtes dâArmor : 238 demandes dâhĂ©bergement dâurgence versus 34 places disponiblesâŠ
*cf chiffres-clés et document CLSPD
Revue actualites et mesures actuels effectuĂ©es au national et dans le dpt. Mesures du Grenelle, protocole dptal⊠Etat des lieux de lâexistant
EnquĂȘte terrain auprĂšs de diffĂ©rents acteurs :
via Entretiens qualitatifs (1h environ, 10 entretiens) avec anciennes et actuelles victimes, assistance sociale Ă la gendarmerie, collĂšgue spĂ©cialiste de la question Ă la Maison du dĂ©partement, ADELEA - association dĂ©partementale, foyers dâhĂ©bergementâŠ
via questionnaire web public âpersonnes ayant subi des violencesâ, accessible ici (20 questions, 80 rĂ©ponses). Canaux de diffusion :
constats et apprentissages :
dĂ©marches administratives longues, fastidieuses et souvent rebutoires (menaces de retrait de plainte par conjoint violent, frustration et donc non dĂ©pot, harcĂ©lement et non comprĂ©hension des gendarmesâŠ). Sur 80 femmes, 53% sont allĂ©es demander conseil Ă la gendarmerie. Elles ne sont plus que 13% Ă estimer avoir pu compter sur eux.
Second problĂšme conconcomittant Ă la lenteur administrative, la protection physique et morale pendant les dĂ©marches administratives et judiciaires : le besoin dâun logement dâurgence.
1 . sur la base de lâinitiative OSYS, un âOui systĂ©matiqueâ aux demandes de places dâhĂ©bergement dâurgence : carte interactive avec places dispos ou non pour tous les partenaires (accessible pour tous les acteurs : assos, 3919, 15, 17, foyers de femmes⊠/ possibilitĂ© pour les foyers de proposer des places dâhĂ©bergements et alimenter)
OBJECTIF : mettre Ă lâabri un nombre croissant de victimes en urgence / au moins le temps de la longue procĂ©dure judiciaire. INDICATEUR : % demandes de logement versus demandes acceptĂ©es ?
OBJECTIF : accompagner les partenaires (3919, TS, assos, mĂ©decins,âŠ), les outiller, les former afin dâaccĂ©lĂ©rer la prise en charge. INDICATEUR : tps entre signalement victime / placement hĂ©bergement ?
OBJECTIF : proposer un accompagnement psychologique personnalisĂ© en amont et en aval de lâhĂ©bergement. INDICATEUR : nb dâappels et sollicitations sur le groupe privĂ© whatsapp entre bĂ©nĂ©voles et demandeuses ?
Internes équipe : SynthÚse finale (en cours)
revue de litterature et veille actualités, recherches sur le sujet doc infos
đŹ NOUS CONTACTER : jennifer.stephan@beta.gouv.fr; en cc : preincubation@beta.gouv.fr