DossierSCO

Permettre aux parents d’inscrire en ligne leurs enfants et de télécharger des pièces justificatives, sans avoir à renseigner chaque année les mêmes informations déjà connues de l’Education nationale.

Permettre aux agents de récupérer les pièces et les données nouvelles, sans avoir à relire l’ensemble des dossiers d’inscription.

Raisons de l’abandon du produit

Le produit DossierSco visait initialement à répondre à une volonté de Matignon exprimée début 2018, et reprise par le Ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, de simplifier les inscriptions au collège par la dématérialisation.

Malgré de premiers résultats prometteurs et après avoir constaté les difficultés d’intégration du produit dans l’écosystème de gestion existant et l’incapacité de l’équipe à généraliser le produit à tous les collèges de France, contrairement aux objectifs fixés par convention, les services du Premier ministre et de l’Education nationale ont décidé conjointement l’arrêt de l’expérimentation en octobre 2019.

D’autres difficultés liées à la répartition des rôles au sein de l’équipe, au maintien de la mobilisation des ressources et à la stratégie de déploiement notamment expliquent ce constat. L’équipe a également souffert de deux interruptions de travail pour cause de délais de signature des renouvellements de convention, la plus longue ayant coûté 4 mois d’arrêt du développement et des départs dans l’équipe.

DossierSco a par ailleurs souffert d’une saisonnalité particulière, où l’usage du produit se concentre sur 1 mois de l’année, rendant caduque le principe d’itérer régulièrement sur le produit. Par ailleurs, l’intrapreneur a fait l’objet d’attentes difficiles à assumer, au vu de son métier et de sa disponibilité (détaché à 60% sur DossierSco). Enfin, la collecte des besoins et des retours utilisateurs n’a pas été suffisamment cadrée et régulière pour permettre une priorisation efficace des évolutions du produit.

En capitalisant sur les enseignements de cette expérience, notamment en termes fonctionnels, d’ergonomie, de recueil de besoins, de mobilisation des utilisateurs finaux, d’évaluation en continu, le ministère de l’Education nationale et de la jeunesse va désormais travailler au développement en interne d’un produit de substitution.