Maestro

Contexte

Chaque année, dans le cadre du dispositif de sécurisation sanitaire de la chaîne alimentaire, la direction générale de l’alimentation (DGAl), au sein du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire pilote et coordonne un dispositif de plans de surveillance et de plans de contrôle (PSPC). Ces plans visent à surveiller/contrôler la contamination des productions primaires animales et végétales, des denrées alimentaires d’origine animale et de l’alimentation animale.

Le dispositif s’articule autour de 4 grandes phases prises en charge par différents acteurs : programmation, prélèvement sur le terrain, analyse au laboratoire et bilan/valorisation des données.

Problème

Le problème actuel est majoritairement un problème d’outil numérique, non efficient à ce jour, pour programmer, interfacer avec les parties prenantes et valoriser les données.

Trois dimensions du dispositif sont impactées par les dysfonctionnements des systèmes existants :

• les agents du BGIR perdent 50% de leur temps à organiser la programmation et gérer les problèmes relatifs aux systèmes d’informations au détriment de l’analyse de risque. De plus, ils n’arrivent pas à récupérer des données fiables valorisables en bout de chaîne.

L’équipe est en compensation maximum et cela met en danger le fonctionnement du dispositif.

• les services déconcentrés n’ont pas les moyens de réaliser les prélèvements terrain de manière efficace. En outre, les délégataires qui constituent un nouveau type d’acteur dans le dispositif n’ont pas d’accès au système d’information en place.
• les laboratoires perdent un temps majeur à paramétrer leurs SI pour pouvoir restituer leurs analyses via les Échanges de Données Informatisés (EDI) vers le SI actuel.

Certains domaines du dispositif ne bénéficient que d’un système d’information à plat (excel) avec ce que cela entraine de manque d’efficience et de qualité des données.

Solution

L’investigation a eu pour but d’identifier comment beta.gouv pouvait participer à la transition numérique du SI en place. L’équipe beta accompagnée de deux intrapreneuses du BGIR ont donc investigué les angles d’attaque possible pour amorcer un changement dans le respect de la méthode beta.

La solution consiste à outiller un périmètre restreint mais représentatif des actions du dispositif PSPC : la Production Primaire Végétale, qui est en demande d’un support numérique.

Stratégie

Lancée en février 2024, la SE maestro a pour objectif à 6 mois de déterminer si le processus peut être soutenu de bout en bout par un outil numérique de manière simple et efficace.

Fin septembre 2024, nous aurons réussi si :

• nous arrivons à réaliser une boucle programmation / prélèvement / analyse entre les différents acteurs au cours d’un pilote en conditions réelles;
• nous obtenons une donnée de qualité en sortie.

Nous contacter : diane.cuzzucoli@agriculture.gouv.fr ; jerome.rivals@beta.gouv.fr; laure.de-valon@beta.gouv.fr